"CREER POUR EXISTER"

 Ne craignez pas la perfection. Vous n'y parviendrez jamais.Salvador Dali

Les erreurs ont presque toujours un caractère sacré. N'essaye jamais de les corriger. Salvador Dali

ce blog est là pour partager avec vous. Mes projets d'écritures, mes envies, mes regrets...

Venez! venez !Cher visiteur dans mon monde. Ici tout est possible.

Je vous invite à embarquer dans mon univers, accrochez votre ceinture. Vous êtes prêts!

 Nous allons larguer les amarres, pour rejoindre des destinations inconnues. Où nous pourrons admirer les couleurs chatoyantes et crépusculaire du soleil couchant. 

 Trèves de plaisanteries, je n'ai pas la prétention d'être une grande auteure. Je suis une simple anonyme qui souhaite vous donner du plaisir, le plaisir que je ressens quand moi-même je noircis mes pages de mots pour leur donner vie. Et l'ardeur avec laquelle, je lutte pour qu'ils aient du sens. 

Je mettrai ici quelques uns de mes textes. N'hésitez pas à me faire part de votre avis, je suis preneuse de conseils et de commentaires tant qu'ils sont constructifs et respectueux. 




Voici un petit acrostiche pour mieux me connaître;

Aube

Utopie

Rôle

Ode

Rêver

Aimer

Créer c'est s'ouvrir au monde 

A...

Un début de nouvelle  écrite en 2015


PERDUE

Je viens tout juste de quitter le lycée il est à peine 17 heures. Le voyage pour rentrer chez moi s' annonce long et fastidieux.

Arrivée, sur le quai pour attendre mon train, j'attends patiemment qu'il rentre en gare. Au loin, j'aperçois Hayden qui suit plusieurs cours avec moi. Nos regards se croisent et comme à son habitude, il affiche son sourire franc et doux, qui me réchauffe instantanément.

Malgré ma timidité, je sais très bien qu'il va venir pour échanger quelques banalités, je le vois qu'il repousse la foule qui s'est agglutinée sur le long de la voie pour me rejoindre.

Quelques minutes plus tard, il arrive à ma hauteur, il me jauge du regard et entame un monologue, je suis de nature assez taciturne et peu bavarde. Mais j'aime observer les gens, leurs gestes dans la vie quotidienne, les paroles qu'ils prononcent. Par moment, j'ai l'impression que je suis hors de ce monde où hors du temps. Je fais pareil en ce moment avec Hayden. Il me fascine il n'est pas particulièrement beau mais il dégage un je ne sais quoi qui met en confiance. Je fixe son visage pour étudier le mouvement de sa bouche et je réponds à son discours par des hochements de tête ou par des réponses laconiques. Hayden semble toujours être à l'aise, dans son corps et quand il parle on est souvent captivé, c'est un jeune homme de haute taille, du même âge que moi, cheveux sombres, le nez aquilin et les yeux clairs. Totalement, l'inverse de moi. Je suis plutôt petite, les yeux noisette mais expressifs et rousse. Ce garçon m'intimide, en sa présence mon côté taciturne est plus prononcé et cela fini toujours par le déranger, il part souvent sans un mot lassé certainement par mon mutisme comme maintenant.

La voix douce et mélodieuse du haut-parleur nous informe que notre train arrive en gare. Perdu dans mes pensées, je regarde sur le quai Hayden a disparu, j'ai encore réussi à le faire fuir, je hausse les épaules et pousse un soupir.

Je suis un cas désespéré

Je monte dans la première rame qui s'ouvre devant moi, et m'installe sur un siège vide près d'une fenêtre. Je sors de mon sac mon casque et mon iPod tout en en observant les nuages qui moutonnent sur la vallée d'Albona.

Le ciel est gris et le soleil commence sa descente derrière la colline, ce paysage m'arrache une plainte mélancolique. Malgré, la fenêtre opaque j'entends le vent mugir sur la prairie, les feuilles tournoient et les arbres se penchent semblable à des bras munit de doigts crochus inarticulés. Le train démarre en trombe, je fais alors glisser mon doigt lentement sur mon iPod pour choisir une musique qui conviendra à mon humeur morose du moment.

Je murmure cette chanson :

....des méandres au creux des reins

Et tout ira bien là

Le vent nous portera

Ton message à la grande Ourse

Et la trajectoire de la course

Un instantané de velours

Même s'il ne sert à rien

Le vent portera

Noir Désir

Je remarque à peine la vieille dame qui vient s'asseoir à côté de moi, et sur un léger fond sonore,rapidement je suis happé par un sommeil sans rêve.

 


VOYAGE ETERNEL AU BOUT DU MONDE

Je me surprends à regarder par la fenêtre pour essayer de distinguer le temps qu'il fait,

C'est assez difficile nous sommes en période nocturne. Pendant 60 jours terrestres nous restons dans la nuit et nous sommes obligés de nous habituer à vivre dans la pénombre. La réserve d'électricité n'est pas assez importante pour qu'on puisse allumer toute la journée. Elle est réservée aux services et à nos lieux de travail. Mais on y est habitué, il ne fait pas non plus totalement noir. Notre vue s'est adaptée et nous n'avons aucun problème pour nous repérer. Je me reprends m'active, ma tutrice va bientôt arrivée et se sera sans doute notre dernière rencontre. Depuis plusieurs jours toutes les Sélena sont préparées pour être affecter à leur poste de novice dans un service qu'on aura choisi pour elle. Je ne fais pas exception, je suis moi même une Séléna et une nouvelle vie d'adulte s'offre à moi alors que je me suis sentie adulte toute ma vie, c'est à dire depuis 15 ans. Aujourd'hui c'est le jour où une des cyborgs Stella m'a donné naissance. C'est un jour comme les autres sauf que je dois changer de chambre et commencer ma formation pratique.

Je suis Séléna 4080, les natives de mon année portent toutes ce prénom, seul le chiffre change en fonction du moment de notre naissance. Depuis 2150, date d'arrivée des premiers colons fuyant une Terre dévastée et radio active. Vénus est devenu notre nouvelle planète, non pas par choix mais par défaut, car c'est la planète la plus proche de la Terre. Celle ci étant devenue un refuge hostile pour de nombreux colons. La Terre qui n'existe plus à présent que dans la mémoire et les souvenirs des Anciens. Les Premiers ont réussi à échapper avant sa destruction complète par des bombes atomiques, mais ont été soumis aux radiations. Ayant eu pour conséquence, lors de ce long voyage entre cette planète et la nouvelle, la disparition de la population masculine. Les sages de ma communauté ont décrété que leur absence était une bénédiction pour notre monde et qu'il était inutile de parler d'eux. Ils nous aient donc formellement interdit de poser des questions sur ce sujet sous risque d'être puni ou banni non pas à l'extérieur qui signifierait notre mort mais isolé de « notre » communauté en étant totalement exclue et ignorer. La caractéristique la plus frappante de notre groupe est notre docilité et notre absence d'émotion. Au plus loin, que remonte mes souvenirs personne n'a jamais été puni, ma génération et moi y compris nous n'en n'avons jamais eu, nous ne savons pas à quoi ca peut ressembler et la curiosité n'est pas un trait dominant de notre caractère, nous ne ressentons pas le besoin de poser des questions. La vie sur Vénus est déjà si complexe et notre travail nous demande tant de temps que réfléchir est inutile.

Depuis les différents essais de terra-formation qui ont pour la plupart échoués, il est impossible pour notre espèce de vivre à l'air libre et sur le sol volcanique de cette planète. L'air est rempli de nuages d'acide sulfurique irrespirable et mortel et la chaleur y est trop élevée. Dans le cas où on y serait directement exposée. Quelques secondes suffiraient pour que nous brûlions à moins d'avoir une protection suffisante ce qui permettrait juste d'augmenter notre durée de vie .

Donc, notre petite société a fini par s'adapter en s'installant via des installations durables vitrées où des filtres collés sur les parois retiennent les ultra-violets source de danger pour nos yeux et notre peau, notre peau n'est jamais véritablement mis en contact avec eux, d'une part car la nudité est interdite et d'autre part par mesure de protection. Pour assurer sa sécurité, d'un point de vue géologique le bâtiment est rectiligne et pourvu de nombreuses fenêtres scellées, impossible à ouvrir. Il est ancré à flanc de colline où l'activité est inexistante et où l'eau existe à l'état gazeux. Elle est ainsi modifiée pour être consommable. Il est certain que ce monde n'est pas vraiment hospitalier la vie est rude et difficile mais ayant été habitué aux restrictions c'est devenu notre mode de vie, il est donc important pour nous d'être égaux et solidaires.

La vie sur Vénus et toutes ces modifications par rapport à la Terre ont entrainées de nombreuses mutations physiologiques comme c'est le cas pour nos besoins primaires qui ont été réduit au minimum. La gravité Vénusienne a été en partie résolue. Nous ne sortons pas, la construction du bâtiment dans lequel nous vivons a été adapté et une gravité artificielle a été créée, tout est magnétisé (mobilier, chaussures, ect....) La vie est seulement possible avec ces aménagements, mais  pour survivre nous devons travailler en continu tout au long de la journée, nous dormons très peu, nous savons que dans un avenir proche notre vie sera meilleure, ils nous suffit d'être patient, l'ère de la délivrance arrivera.

Au fil des ans, les changements physiques sont devenus durables, notre corps est allongé et osseux, la couleur de notre peau est passé du blanc laiteux noir ou encore jaune au blanc nacré à reflets bleus et argentées, en ce qui concerne nos cheveux ils n'ont plus la couleur du soleil ou de la terre. Les teintes sont vives dans les tons bleus, blancs ou gris. Notre corps doit se conformer aux normes de notre monde, sans fantaisie. Nous devons revêtir notre tenue, chaque catégorie porte des vêtements similaires, la poitrine doit être cachée, la taille des habits est réglementaire et ne doit aucunement dévoiler une partie de notre corps, les cheveux sont portés courts et l'hygiène est primordiale. Chaque semaine, notre lieu de résidence et inspecté et nous le sommes également, la discipline est le pilier de notre monde, il donne une ligne de conduite et des valeurs.

En outre les bouleversements physiques et les pratiques qui nous éloignent inévitablement de nos ancêtres terriens, l'adaptation à la vie Vénusienne et aux pratiques de ce monde ont progressivement causés des bouleversements psychiques. Ils ont commencés à apparaître après l'arrivée des Premiers, nous sommes devenu un peuple soumis et consciencieux, nous ne connaissons pas véritablement les sentiments et nous repoussons les sensations. Nous adoptons une vie simple et nous vivons pour les autres. Moi comme toutes mes congénères je suis ces percepts établis par les colons. Même si j'ai 15 ans, cet âge est la majorité dans notre monde, nous sommes considéré comme adulte et on nous assigne un certain nombre de responsabilités.

Ce jour est particulier pour moi, ma tutrice doit passer pour la dernière fois. Je ne la vois que rarement car elle a de nombreuses autres vénusiennes à sa charge. 15 ans est la fin de mon évaluation et la possibilité d'être en partie autonome. Je le serais complétement passé une année complète de formation, formation qu'on m'aura choisie.

Anthéa 2760 va donc me noter même s'il elle l'a plus ou moins fait tout au long de ces années, ce rendez-vous est décisif il sert d'ultime test pour la « confirmation ». Ensuite, je passerais en commission des sages. Il déterminera mes tâches et ma position future dans la société. Je ne suis évidement pas affectée par cette dernière rencontre, on ne nous demande pas de penser, beaucoup des Premiers comme on les appelle on tant souffert pour nous permettre de vivre que nous devons faire passer le bien être de l'ensemble des personnes plutôt que d'une. Rien ne nous appartient, ni l'endroit où nous vivons ni notre vie. La violence et les sentiments n'existent pas. Notre vie est réglementée et uniformisée. Aujourd'hui est mon dernier jour dans la chambre 1090 tous les ans nous changeons. Ma tutrice me désignera un autre lieu où résider temporairement en attendant mon assignation définitive. Elle me posera sans doute des questions pour vérifier mon investissement au sein de Femina et mon allégeance à celle-ci. Même si aucune rébellion ou même aucun problème existe. Des règles ont été éditées par les sages « tous sujets déviants doit être remis dans le droit chemin ». Son travail doit lui permettre de les reconnaître. Elle me donnera certainement des conseils pour ma vie future et pour suivre les choix qu'on aura fait pour moi, elle reste tout au long de ma vie garante de mon intégrité et de ma bonne conduite.

Anthéa est aussi la seule personne avec laquelle je peux créer un lien, les autres natives de mon monde ainsi que moi même devons éviter les contacts physiques et les gestes amicaux, l'affect est proscrit. Il est subversif et pousse à s'écarter des normes sociales qui nous sont apprises et imposées. Il peut mettre le groupe en danger, donc seule la logique est une qualité reconnue et valorisée, le sentimentalisme lui est redoutée.

La famille de sang n'existe pas, Femina est notre famille, nous ne savons pas d'où nous venons et nous ne connaissons pas l'origine et l'identité de nos géniteurs, notre groupe « section procréation » gère la mise en gestation et l'arrivée des nouveaux. Ils sont ensuite pris en charge pendant 3 ans par « la section début de vie » c'est le seul moment où nous vivons collectivement ensuite nous sommes séparés et pris en charge par la tutrice qui nous ai donné. Un enseignement général nous ai fourni jusqu'à 12 ans. Selon, les prédispositions que nous montrons on nous oriente vers un début de formation, la tutrice le choisi et le valide nous pouvons ainsi le suivre jusqu'à l'étape de la « détermination ». Pour ma part, je suis une spécialisation en sciences, pour le moment je ne suis que dans la théorie. Si ce choix est confirmée je pourrais passer à la pratique mais sous surveillance pendant toute cette année. Je serai une débutante et si je franchis les étapes je serais diplômée.

Comme Anthéa n'arrivera seulement que dans l'après midi, avant le repas je m'applique à tout nettoyer méticuleusement et à ranger pour la prochaine résidente. Mon boîtier à mon poignet clignote pour m'avertir que je dois me rendre dans la salle pour prendre mon repas. Il est pris collectivement par l'ensemble des habitants. Je quitte donc mon réduit, le laps de temps pour arriver est très court. Je ne dois pas être distraite, je passe dans un premier sas et longe un très long corridor cloisonné pour arriver au sas d'identification. Là, je donne mon prénom et mon numéro, on programme mon boîtier pour me placer. Chaque jour, notre place change mais je reste avec les natives de la même année que moi. Je me dirige en silence à la place qu'on m'a donnée, mon matricule est noté en caractères alphanumériques sur mon siège. Je prends place auprès des autres Sélena, mon repas est déjà servi.

Il est composé en fonction de mes besoins journaliers il est diététique, la nourriture demande peu de préparation car nous avons peu de réserves en eau liquide et les cuissons sont principalement faite par conduction thermique et par magnétisme. Les cuisines se servent de l'eau des aliments et de la vapeur ce qui limite beaucoup les possibilités et les choix de menus. Donc, l'aspect pratique est requis. Par exemple aujourd'hui,  nous avons de la bouillie de lait de soja accompagnée de quelques morceaux de légumes, de l'épeautre et du riz noir avec un verre de lait d'amande et en dessert une poire. Nous sommes naturellement végétaliens. Les Premiers lors de leurs fuites n'ont pas pu emporter d'animaux, et nous n'admettons pas le fait de tuer un autre être vivant. Nous cultivons en serre tous types de céréales et quelques légumes.

Notre sol n'est pas très fertile et le manque d'eau n'aide pas, malgré le travail appliqué de nos agronomes, ils ne peuvent pas faire de miracle. Et il est très difficile de produire suffisamment pour notre peuple.

 Nous devons nous rationner, nos repas sont pris deux fois par jour en quantité limité.

Notre temps de prise alimentaire est calculé pour être de nouveau très rapidement actif.

Quand, la sonnerie retentira nous devrons nous préparer pour nos tâches de l'après midi.

Les repas sont toujours très silencieux nous ne devons ni parler ni échanger avec nos voisins. Par contre, nous devons signaler si l'une de nous est absente.

A ma table, nous sommes nombreuses mais en promenant mon regard, je m'aperçois qu'en face de moi il y a Selena 4074, je sais qu'il est déconseillé d'apprécier une de nos semblables, mais elle dégage une telle douceur dans sa voix et dans sa posture quand je la regarde, ca m'empli d'un sentiment interdit. Je sais que je ne dois pas. Mais, les traits de son visage sont si fins. La beauté étant responsable d'un certain nombre de dérives nous ne devons pas nous prévaloir, ni adopter une attitude qui nous mettrait en avant par rapport aux autres. Mais chez elle c'est naturel, chaque geste qu'elle réalise est fait avec grâce et dextérité. Je me souviens de sa voix dans les débuts de ma vie et..., je me fais taire très rapidement et me censure. Pourtant, quand elle croise mon regard et étire un faible sourire, intérieurement, je suis perdue, je dois oublier. Et surtout, j'espére qu'elle ne s'est pas faite remarqué, le sourire traduit une émotion et nous ne devons pas. Je tourne donc lentement ma tête par peur d'avoir été vu. Le son de la sonnerie retentit, je me lève et repousse délicatement ma chaise sans un bruit et sort par le compartiment qui nous ai assigné en oubliant volontairement ce qui vient de se passer. Je retourne à ma chambre, Anthéa devrait bientôt être là. 


Chapitre 1 d'un roman dystopique commencé cette année.


LA PETITE MAISON ABANDONNEE

Je ne peux prétendre être une héroïne je n'ai rien d'extraordinaire rien qui pourrait faire de moi une personne exceptionnelle, aucune invention qui m'aura rendu riche aucune notoriété qui aurait fait de moi une célébrité, ma vie est fade et sans prétention, je suis ordinaire, je passe inaperçue. Donc quand il y a quelques mois, j'ai décidé de quitter mon emploi, mon appartement en ville pour partir m'isoler très loin de toute vie humaine et de toute agitation. Mon entourage et mes relations ont été très surpris. Eux non plus ne me voient pas, ils ne savent pas qui je suis. Même moi, je ne le sais pas. Je pars le découvrir. Il m'a poussée à exister m'a permis d'avoir assez de courage pour changer ma vie. Je ne sais pas exactement par où commencer, je me suis toujours protéger des sentiments bons ou mauvais qui pouvaient m'atteindre. Je ne me suis jamais laissé aller, à la tristesse ou à la joie. Je m'intégrais parfaitement dans le décor social, même absente on ne le remarque pas. Mon travail n'avait rien d'épanouissant et j'en avais assez de faire semblant, semblant d'aimer mon travail de comptable dans une petite entreprise d'import export de cosmétiques, semblant de simuler un bonheur que je ne m'accorde pas. j'ai près de 35 ans et quand je regarde ma vie je ne suis pas satisfaite. Je me suis toujours obligé à me mettre en retrait, ne jamais oser, ne jamais prendre de décisions risquées, d'être toujours conforme aux attentes des autres. Jai toujours été de nature pudique, pudique dans la démonstration de mes sentiments, et dans la relation avec mon corps. Ce corps qui commence à être marqué par le temps. Aucun homme n'a pu rentrer durablement dans ma vie, je n'en ai laissé aucun, ils n'ont fait que passés que se soit Jimy, Marc, Vincent .Il y a eu LUI et seulement lui qui a changé la courbe du temps qui a changé ma vision du monde et m'a ouvert les yeux. Des amis, j'en ai peu, je n'ai eu qu'un confident dans toute ma vie, mon amour de jeunesse, je lai laissé partir, contrainte par mes parents, car ils n'était pas assez bien pour leur fille unique. Dans la petite ville où j'ai grandi, tout le monde se connaît, mes parents sont propriétaire terrien, petite nos familles étaient proches. Mais le jour où l'élevage de vache laitière a été disséminée par la maladie de la vache folle, le cheptel vendu par le père de la famille Bim, il a refusé de le dédommagé. Tous liens ont été rompus, et ils ont tous fait pour nous séparer. Quand la perte de contrôle sur leur bien a été totale ils m'ont envoyé à plus de 500km, chez ma vieille tante Berthe, une vieille bonne femme acariâtre. Je passais la plupart de mon temps soit à l'école soit dans ma chambre. Je n'ai jamais eu le droit de revenir m'installer avec eux, il venait environ 2 fois dans l'année. Je n'avais ni droit de l'appeler ni de lui envoyer de lettres, je n'avais que 13 ans et j'ai toujours fait ce qui m'était demandé, j'en ai eu le cœur brisé mais j'ai encaissé le coup. Berthe veillait au grain, et ne se gêner pas pour fouiller mes affaires, l'argent servant pour ma scolarité et pour m'entretenir était dilapidé dans ces jeux de Bridge hebdomadaire et dans ses consommations. J'ai vécu une vie bien solitaire, et dès que j'ai pu je suis partie sans regret. Dans ma petite chambre, j'ai souvent pensé à lui mais les évènements de ma vie m'ont rattrapés et je n'ai pas cherché à le revoir.


Chapitre 1

Roman sentimental

A suivre....

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